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Conquête spatiale


« Certains des plus grands cerveaux et esprits de ce monde doivent essayer avant tout de réparer cette planète, pas essayer de trouver le prochain lieu où aller vivre ».

Ainsi s’est exprimé le Prince William, futur roi d’Angleterre, à quelques jours de l’ouverture de la Cop 26 à Glasgow en Ecosse, dénonçant la tendance actuelle à vouloir quitter la Terre à la recherche d’une planète de secours, égratignant au passage la conquête, et peut-être surtout le tourisme spatial.

Cette déclaration a suscité des réactions ironiques ou d’opposition. Pour autant, elle n’en est pas moins frappée au coin par le bon sens. En effet dévaster la Terre puis, quand les choses semblent tourner mal, fuir pour aller trouver une autre planète pour y survivre est un parfait non-sens et une attitude dépourvue de réflexion éthique.

En effet si cela devait se réaliser :

  • nous savons ce que nous perdons sans même savoir où nous irons ;

  • tous les humains ne pourront pas fuir et, comme d’habitude, ce sont les plus fortunés qui pourront le faire, laissant presque toute l’humanité derrière eux dans les ruines fumantes ;

  • les sommes colossales investies dans le projet le sont au détriment de la recherche de résolution du problème d’environnement et de l’aide aux populations les plus en difficulté, ici sur Terre et maintenant ;

  • avec le risque élevé de détruire in fine une deuxième planète après la Terre.

Ainsi cette prétendue conquête spatiale ressemble à une fuite en avant sans objectif réaliste et vouée à l’échec. Et en plus cette attitude paraît particulièrement irresponsable, n’affrontant pas et éludant même les véritables problèmes.

Quel contraste avec ce que nous propose la Bible, livre centré exclusivement sur la Terre et non sur les autres planètes. Ses auteurs sont pleinement convaincus de l’état dégradé de notre monde, sur un plan moral beaucoup plus que physique à leur époque. Et ce qui est proposé est non pas de fuir vers un ailleurs problématique mais de laisser agir le Dieu créateur pour refaire entièrement notre planète et y vivre en paix et en sécurité pendant l’éternité.

« Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. [ ] J’entendis du trône une forte voix qui disait : La demeure de Dieu est avec les humains ! Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peuples, et lui-même, qui est Dieu avec eux, sera leur Dieu ». Apocalypse 21. 1, 3 (Version NBS)

Là, on est bien encore sur la Terre. Une Terre nouvelle. Et pas sur Mars !

Roland FAYARD

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